« Les 2 s’accumulent à l’abri de l’impôt.  Les impôts chargent le REER à la sortie et le CELI à l’entrée. »

C’est comme si vous entriez dans un buffet à volonté pour 1 année et qu’on vous donnait un « cover charge » basé sur votre poids.  Le cover charge serait soit à l’entrée (CELI) ou à la sortie (REER).  Dans cet exemple votre choix entre les 2 dépendra de ce que vous mangerez, de l’exercice que vous ferez, de votre métabolisme.  Votre choix sera dicté par l’option la moins coûteuse.  Gageons même que certains se gaveront en début d’année pour terminer avec de petites assiettes.

Il en est de même pour le REER et le CELI (sur une très longue période).

Prenons l’exemple d’un revenu d’emploi de 100$.  Vous constatez qu’après que votre employeur ait prélevé les impôts il vous en restera moins.  C’est que nos impôts (pour la grande majorité) sont prélevés à la source.

Si vous décidez de faire une cotisation REER, il est généralement reconnu que vous recevrez un remboursement d’impôt après avoir produit votre déclaration d’impôt.  C’est que le gouvernement ne fait que vous rembourser les impôts déjà prélevés.  Ils attendront patiemment le moment où vous retirerez ces sommes (pour la majorité à la retraite).

Dans le cas d’une cotisation à un CELI, le gouvernement ne vous remboursera aucun impôt.  Il considère (et il l’a vraiment fait) que vous avez déjà été chargé sur vos revenus.  Donc à la sortie, il n’y aura aucun impôt à payer.

Laquelle des 2 options est la plus avantageuse ?

Comme pour l’exemple du buffet : « ça dépend ». En fait, tout dépend de combien est la charge d’impôt à l’entrée et combien sera-t-elle à la sortie.  Ce qui nous est connu, c’est ce que nous payons actuellement comme impôt. Pour le futur, quand vous retirerez vos épargnes:  Si votre taux d’imposition est  plus élevé,  vous choisirez le CELI.  S’il est moins élevé vous choisirez le REER.

Retenez les 20 mots du début, ce sera suffisant.  Pour le reste, laissez un professionnel vous guider pour les fins détails.